Superficie : 674 ha

Nombre d’habitants : 86 habitants (2012)

La toponymie fait preuve de l’existence d’un château fort, qui dans l’Antiquité protègeait la voie romaine reliant Reims à Metz. Certains y voient le castrum Vabrense, cité par Grégoire de Tours en 588.
Mentionné en 1201 sous le toponyme de De Turre in Vepria, le site abrite une maison dite de La Tour que possèdent la famille, La Tour en Voivre.

Différentes familles se succèdent à la tête des terres.

Dès la fin du Moyen Age, la localité s’établit en village rue, un modèle précoce en Lorraine et qui répond à la fois aux exigences de la vie communautaire et au respect de l’intimité familiale.

En 1748, la propriété du village est rachetée par François-Charles de La Tour en Voivre. En 1756, Stanislas érige les terres en comté.
Sujet à de fréquentes attaques, le château fort est démantelé après la Révolution française. Il en subsiste désormais les vestiges d’une tour carrée.

Origine :

  • du latin turris, tour ou château, par extension, et de l’anthroponyme germanique Waldo.

Patron :

  • Saint Augustin : 28 août

Tél. Mairie : 03 29 87 53 34

Latour-en-Woëvre d’hier et d’aujourd’hui

Latour est à proximité de la limite départementale avec la Meurthe-et-Moselle. Il est l’un des plus anciens de Lorraine. La légende  fait part de l’existence d’un château fort qui, dans l’antiquité, protégeait la voie romaine reliant Reims à Metz.

En 1211, Thibaut, Comte de Bar, partagea ses biens et son fils Henri reçut le fief de Latour.

Baudouin 1ier, seigneur de Latour, laissa plusieurs enfants dont Baudouin II qui contesta le « droit de rendableté (produit ou revenu annuel d’une terre)» de Latour. Le régent du comté, Jean de Bar, fit attaquer la forteresse de Latour. Beaudouin II reconnut que lui et ses héritiers devenaient totalement dévoués à Edouard 1ier Comte de Bar mais il reprit Latour et ses dépendances en s’engageant à monter à Bar la garde de la forteresse six semaines par an.

Jusqu’à la fin du XIVième siècle, la même lignée garda le fief qui passa ensuite dans la maison de Salm.

Vers la fin de 1380, le Comte de Salm céda ses possessions pour 200 francs or à Jacques d’Amange, maréchal de Lorraine. Ensuite la seigneurie de Latour passa entre les mains des « sieurs et dames de Chambley », des seigneurs de Haraucourt, de Jean de Lamberty. En 1748, François-Charles de Latour en fit l’acquisition. En 1756, Stanislas érigea les terres en comté. Après la révolution française, le château fut démantelé. On trouve toujours des vestiges d’une tour carrée.

A la Première Guerre Mondiale, l’église paroissiale Saint-Augustin, construite en 1873 a été endommagée puis reconstruite. Le 18 octobre 1923, ont été bénies deux cloches provenant de l’atelier Farnier à Robécourt.

En 1944, l’explosion de bombes lancées d’appareils américains provoqua la mort de Joseph Back, âgé de 20 ans et brisa les vitraux de l’église.

Les années passèrent et on constate une légère baisse de la démographie : 121 habitants en 1962, 82 en 2011.

Si dans les années 1925, on comptait 7 agriculteurs propriétaires, un aubergiste-épicier, un cordonnier, il ne subsiste en 2011 que 5 exploitations agricoles.

Cependant, après les mandatures de Messieurs Beausire, Ernest Thiry, Henri Jamin, et Michel Thiry pendant 25 ans, les membres du Conseil Municipal, sous l’impulsion de leur maire, Claude Jamin espèrent la poursuite de l’évolution du village. L’association La Louve (les habitants de Latour étaient appelés « les loups ») vient d’être créée, favorisant les contacts avec les habitants. L’étude éventuelle de la réfection du bâtiment communal laisse espérer une vie plus intense au village.

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